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La vie en vrai
La vie en vrai
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14 juillet 2009

Chapitre 1 : Une rencontre violente.

Je fonçais vers mon arrêt de bus, comme toujours j’étais en retard, lorsque tout à coup j’entendis quelqu’un crier, mais c’était trop tard le vélo m’avait déjà frappé de plein fouet et j’étais maintenant étendu sur l’asphalte gelé. Ma vue se brouilla, et je ne distinguais plus que des formes, les personnes devenaient des masses noires, et bientôt je ne voyais plus rien, j’entendais seulement des gens qui se précipitaient vers moi, m’étouffaient et criaient. Mais je me sentis soudain comme décollée du sol, soulevée, et je pouvais enfin respirer.

  • Est-ce que ça va ? demanda mon « sauveur et bourreau » d’une voix douce mais surtout pleine de culpabilité. J’étais encore abasourdie par ce coup violent et étais incapable de former une phrase complète dans ma tête, tout se mélangeait.

  • Je suis vraiment désolé. C’est de ma faute, je n’ai pas fait attention. continua-t-il.

Son odeur m’apaisait l’esprit, je ne sais pas pourquoi, mais cette odeur me disait vaguement quelque chose. Je rassemblais tout ce qui me restait de « facultés intellectuelles » pour lui répondre.

  • Je…je…je m’en remettrais ne…ne t’en fais pas… réussis-je à prononcer, ma voix tremblait et était cassée suite au choc.

  • As-tu mal quelque part en particulier? demanda mon interlocuteur en avançant.

  • Ma vue ne s’est pas encore rétablie. répondis-je en essayant de cacher ma panique.

  • Je…je m’excuse sincèrement, ça ne serait pas arrivé si j’avais fais plus attention, quel crétin aussi ! dit-il à une vitesse.

  • Moi non plus je n’ai pas fait suffisamment attention avant de traverser, j’étais en retard comme d’habitude et j’ai foncé sans regarder. avouai-je à mon tour, pour le rassurer.

  • Comment t’appelles-tu ?

  • Je m’appelle Ellen. répondis-je.

  • Ellen. C’est très joli comme prénom. commenta-t-il.

  • Je ne l’aime pas. chuchotai-je, mais assez fort pour qu’il ait entendu apparemment.

  • Quoi donc ? demanda-t-il.

  • Rien. dis-je en reprenant mes esprits, et je sentis mon interlocuteur s’arrêter, j’avais presque oublié qu’il était en train de me porter depuis 20 bonnes minutes.

  • Heu…excuse-moi, je dois être lourde, tu peux me reposer.

  • Quelle drôle d’idée, tu es légère comme une plume.

Et je perçus un sourire dans sa voix, mais je n’arrivais pas à déterminer pourquoi il souriait.

  • Tu te moques de moi ? osai-je demander.

  • Bien sûr que non, pourquoi me moquerai-je ?

  • Je ne sais pas trop, mais je suis une fille plutôt naïve, alors je préfère demander franchement.

  • Tu es une drôle de fille. dit-il alors toujours un sourire dans la voix.

  • Oui, mais je dois surtout être une fille couverte de bleus, non ?

  • Ha ! Ha ! Ha ! c’est vrai, mais c’est de ma faute…

  • Qu’en partie, parce que je suis d’une maladresse ! Et sinon, tu veux pas me dire à qui je dois ces quelques bleus de plus? osai-je plaisanter pour détendre l’atmosphère, vraiment trop tendue.

  • Ah ! oui excuse-moi, je m’appelle Seth.

  • Seth. répétai-je comme une incantation.

Lorsqu’il s’arrêta subitement.

  • Qu’y a-t-il ? demandai-je soucieuse.

  • Rien, on est juste arrivé à l’hôpital. répondit-il plus calme.

  • Bien, tu peux me reposer à terre, s’il te plaît.

Et il me reposa, il me prit par les épaules et me dirigea, je sus qu’on était rentré lorsqu’un courant d’air chaud me parvint au visage.

  • Mais au fait, qu’as-tu fait de ton vélo ?

  • Ça c’est fort, tu ne vois plus, mais tu t’inquiètes pour mon vélo ! Tu es vraiment une fille bizarre !

Bizarre, je ne savais pas quel sens il accordait à ce mot, « bizarre » disait-il mais je sentais que ce mot n’avait rien de méchant lorsqu’il sortait de sa bouche, c’était ça qui était bizarre. Puis, on m’emmena voir un médecin. Au bout d’une demi-heure, le diagnostique tomba, cécité temporaire, possibilité d’amnésie superficielle, et perte de conscience sans gravité. Et puisque la seule personne avec moi était Seth, le médecin lui donna le diagnostique, moi, j’essayais de remettre toutes mes pensées dans l’ordre et essayais de revoir la scène de l’accident dans ma tête, sans succès.

  • Je vous remercie docteur. déclara Seth ce qui me sortit de mes pensées.

  • Bon rétablissement, mademoiselle.

  • Merci, docteur. répondis-je.

Puis Seth me reprit dans ses bras.

  • Tu…tu peux me laisser marcher, j’en suis capable. dis-je, un peu gênée.

  • Je sais que tu es capable de marcher, mais tu ne vois rien alors il est préférable que je te porte et puis il faut que je me rachète.

  • Tu n’as vraiment pas peur pour ton dos. marmottai-je.

  • Dis-moi Ellen, tu as quel âge ?

  • Je viens d’avoir 17 ans, pourquoi ?

  • Oh ! Eh bien parce qu’il va falloir que je te surveille. répondit-il sur un ton insoucieux, trop insoucieux à mon goût.

  • Tu n’es pas sérieux !? Ça veut dire quoi, « il va falloir que je te surveille » !?

  • 17 ans ? J’aurai dis moins. continua-t-il sans m’écouter.

  • Hé ! Tu m’écoutes ! commençai-je à crier, inquiète, et je me débattis.

  • Doucement, tu veux te casser quelque chose en plus ?! lança-t-il alors, en resserrant ses bras sur moi.

  • Mais je t’ai posé une question ! Et puis où m’emmènes-tu ?!

  • Je te ramène chez toi. répondit-il d’une voix blanche.

  • Ah ! j’te remercie d’avoir eu la gentillesse de répondre à cette question. dis-je alors un brin agacée. Mais comment sais-tu où j’habite ?

  • Le médecin m’a donné ton adresse tout à l’heure.

Et une demi-heure après, il me déposa devant chez moi.

  • Je sonne ? me demanda-t-il.

  • Ce n’est pas la peine, il n’y a personne. répondis-je.

  • Je me vois donc dans l’obligation de rester avec toi.

  • Quoi !? Tu rigoles !? m’exclamai-je, prise au dépourvu.

  • Je ne vois pas d’autre solution, tu ne vois plus alors je ne vais pas te laisser seule, même chez toi. À moins que tu connaisses quelqu’un qui puisse venir te tenir compagnie à ma place ? demanda-t-il. Des voisins, des amies ?

Mes voisins n’étaient jamais là comment l’a-t-il su. Oh ! Voyons Ellen, fais pas ta parano, il ne le sait pas que tes voisins ne sont pas là, et puis c’est évident qu’à cette heure n’importe quel autre élève serait au lycée.

  • Je sais qu’on ne se connaît pas depuis longtemps et que c’est un peu incongru. déclara-t-il alors. Mais je ne tiens pas à ce que la personne que j’ai blessée se tue bêtement dans sa maison parce- qu’elle ne voit plus rien. dit-il alors.

  • Ne t’inquiète pas, avec tout ce que tu fais pour moi, il est clair que ce n’était pas intentionnel, déjà pour que quelqu’un puisse me vouloir du mal il faudrait déjà que l’on me remarque.

  • Pourquoi tu dis des trucs comme ça ?

  • Parce que c’est vrai. Tu sais, c’est la première fois que je m’adresse à quelqu’un aussi librement, et c’est la première fois que j’arrive à parler à quelqu’un sans me sentir nulle. D’habitude je n’arrive pas à parler aux gens, je suis très timide, trop et de ce fait je me bloque devant les gens, ce qui fait qu’ils me prennent tous pour une paumée. Mais bon j’ai l’habitude. Excuse-moi je dois t’embêter, je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça. Bon, rentrons.

Je sortis la clé de ma poche et Seth ouvrit la porte.

  • Elle est belle ta maison, jolie déco. déclara-t-il en franchissant le pallier.

  • Ah ! C’est ma mère, elle adore la déco.

  • Dis-moi, tu viens de dire que tu n’étais pas capable de parler aux gens, mais pourtant avec moi tu n’as aucun problème de communication, enfin je ne te connais pas beaucoup mais je te trouve plutôt détendue, mais peut-être que c’est parce que d’emblé on s’est tutoyé ou…

  • Eh ! bien, peut-être parce que je ne te vois pas, je ne sais pas. répondis-je distraite en l’interrompant. Ou bien parce- que tu es très persuasif, pensai-je alors. C’est vrai ce gars je ne le connais ni d’Eve ni d’Adam et pourtant dès le début on s’est parlé comme si on se connaissait depuis longtemps, et puis je lui ai fait confiance sans problème.

  • Donc, lorsque tu retrouveras la vue tu n’arriveras plus à me parler si je suis ton raisonnement, c’est bien ça ? demanda-t-il.

  • Je ne sais pas. dis-je alors en soupirant.

  • Excuse-moi, je veux juste te comprendre.

Alors ça c’était une première, quelqu’un essayait de me comprendre.

  • Heu…est-ce que tu as faim ? demandai-je après deux minutes de blanc.

  • Oui.

  • Bien, je vais préparer le repas alors. dis-je.

  • Je vais t’aider.

Et je le sentis me tenir par le coude, mais je me dégageai de son emprise un peu violemment il est vrai, il essayait d’être gentil j’en avais conscience mais ça commençait à être vraiment énervant d’être constamment collé même avec les meilleures intentions du monde.

  • Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda-t-il surpris.

  • Je peux me déplacer toute seule, je n’ai pas besoin de ton aide, je suis chez moi. dis-je sèchement.

  • Ah. Je vois. répondit-il.

Cette fois par contre je sentis une pointe de moquerie dans sa voix, je décidai de faire comme si je n’avais pas compris et je me dirigea vers la cuisine, j’attrapa un plat dans le frigo et le sortit, à mon souvenir c’était un reste de gratin de pommes de terre. Puis je pris un saladier du placard au dessus de ma tête et à tâtons je me lançai à la recherche de la laitue dans le bac à légumes. C’était très silencieux dans la maison, je ne l’entendait plus mais je savais pertinemment qu’il devait être en train de regarder bien attentivement le moindre de mes gestes, je sentais son regard dans mon dos, je pouvais même imaginer la posture qu’il devait avoir prise, un bras appuyé contre le mur me fixant en train de cuisiner ou du moins essayer de cuisiner. C’était très bizarre parce- que d’habitude on ne sent pas ces choses-là, peut-être était-ce parce- que je ne pouvais rien voir justement. Après 15 minutes, le repas était près.

Le repas se passa lentement, trop lentement.

  • Heu…

  • Oui ? demandai-je.

  • Heu…non, rien…

  • Qu’est-ce qu’il y a tu n’oses plus prendre la parole ? m’enquis-je.

  • C’est que…heu…hésita-t-il.

  • Oh ! Arrête je t’en prie ! J’en ai marre que tu te moques de moi…

  • Non, je voulais m’excuser pour tout à l’heure. dit-il tout à coup.

  • Ha ! ha ! ha ! ha ! Alors ça c’est la meilleure !

  • Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? demanda-t-il faussement offensé.

  • C’est juste que ce n’est pas à toi de t’excuser, c’est à moi. répondis-je. Tu es sympa avec moi depuis ce matin et là encore tu voulais m’aider et puis là je m’énerve contre toi, il faut avouer que ce n’est pas juste.

  • Seth ? demandai-je soudain gênée par ce silence un peu trop oppressant à mon goût.

  • Oui.

  • Qu’est-ce que tu fais ?

Je posais la question mais je sentais son regard sur moi.

  • Je te regarde. répondit-il sur un ton irrésistible à mon oreille.

Il aurait pu mentir et dire qu’il mangeait, c’est vrai je ne faisais que de poser des questions idiotes depuis le début du repas! Généralement lorsqu’on est à table et qu’il y a un gros silence c’est parce- qu’on est train de manger.

Subitement je me sentis mal, vraiment très mal.

  • Arrête. interdisais-je sur un ton que je voulais ferme.

  • Pourquoi ?

  • Je n’aime pas qu’on me regarde surtout si moi je ne peux rien voir, ça me met mal à l’aise. marmonnai-je gênée.

  • Pourquoi ? demanda-t-il étonné.

  • D’habitude on ne me regarde pas. Je ne suis pas une fille qu’on regarde. avouai-je alors tête baissée, morte de honte.

Mais qu’est-ce qu’il me prenait de tout lui raconter? J’étais devenue dingue ? Non, je l’étais depuis ma naissance. Je pense que je devrais arrêter de l’embêter avec toutes mes histoires, qui est-ce que ça intéresserait ? Une pauvre fille qui s’apitoie sur son sort. C’est bizarre j’ai l’impression qu’il serait capable de me faire dire n’importe quoi.

  • J’aimerai bien savoir ce qui te passe par la tête quand tu as de telles expressions sur ton visage. déclara Seth.

  • Oh ! Je t’assure qu’il ne vaut mieux pas savoir.

  • Pourquoi ? demanda-t-il avec un sourire entendu dans sa voix, mais aussi avec de la curiosité ?

Si j’étais gênée sans le voir mais alors qu’est-ce que ça aurait été si j’avais pu le voir dans les yeux. Je crois que je serais morte littéralement de honte, non, je crois même que je n’aurais jamais pu lui décocher un seul mot. Il se serait heurté à une muette aveugle depuis ce matin et je crois que ça n’aurait pas été un cadeau, loin de là. Pauvre Seth !

  • Ellen ?

  • Heu…excuse-moi, j’étais en train de réfléchir à la situation.

  • Dis-moi, tu vas à quel lycée ?

  • Au Lycée William, et toi ? demandai-je plus par politesse que par curiosité.

  • Au Lycée William. répondit-il.

  • Pardon ?!

  • Nous allons au même. répondit-il mort de rire suite à ma réaction.

  • Tu es en quelle classe ? demandai-je alors en priant pour qu’il ne soit pas dans le même niveau que le mien.

  • Je suis en 1ère, tout comme toi.

  • Donc toi aussi, tu as 17 ans ?

  • Non, j’ai 18 ans. déclara-t-il.

  • Mais…

  • J’ai redoublé. Je suis partit une année à l’étranger et lorsque j’ai voulu revenir il a fallu que je refasse une année, je leur ai bien stipulé que c’était inutile pourtant, enfin bref je suis rendu à ma deuxième année de 1ère.

  • Je comprends mieux. dis-je alors.

Donc il était bien dans le même niveau que moi, misère ! Bon déjà c’est sûr que nous ne sommes pas dans la même classe, je connais presque tous les noms des gens de ma classe et il n’y a pas de Seth. C’est déjà ça.

  • J’ai une question, pourquoi as-tu si peu d’estime de toi ?

  • Ça, ça ne te regarde pas. éludai-je une fois de plus.

  • Ellen, est-ce que tu as un copain ? Un petit copain je veux dire.

  • Heu…non, pourquoi ? C’est une question piège ? demandai-je méfiante en sentant qu’il avait quelque chose en tête. Même si on ne se connaissait pas depuis longtemps je commençais à savoir comment il raisonnait.

  • On va faire un pari, le pari est : Si tu arrives à te trouver un petit ami dans les quinze jours, c’est toi qui gagne, et tu pourras me demander ce que tu veux, en revanche si tu n’y parviens pas tu me racontes tout. Ok ?

  • Mais c’est quoi ce pari à la noix, tu tiens tant que ça à savoir ? Et si moi je ne veux pas de petit ami ? Et comment ça dans les quinze jours ?!

  • Bah, je ne peux décemment pas te laisser pendant les quinze jours toute seule. répondit-il.

  • Ah ! Bien sûr. dis-je avec un sourire, peu convaincue.

Il ne le ferait pas, il n’oserait pas, du moins c’est ce que j’espérais.

  • Et comment comptes-tu t’y prendre ? demandai-je curieuse.

  • Je vais demander à intégrer ta classe, tout simplement.

Cette réponse ne m ‘allait pas du tout, la honte. Un gars qui débarque dans la classe pour me surveiller et prendre mes notes. Mais comment je vais expliquer ça aux filles, elles ne vont pas comprendre. J’étais en train de me triturer l’esprit quand tout à coup le rire étouffé de Seth me sortit de mes pensées.

  • Qu’y a-t-il ?

  • Oh ! rien.

  • Mais arrête ! Dis-moi qu’est-ce qui te fait rire ! exigeai-je.

  • C’est que je m’aperçois que ce ne doit pas être facile de manger sans voir son assiette. dit-il et il pouffa de rire à nouveau.

Je me sentis tout à coup rougir, LA HONTE !!! Un souffle d’air chaud s’approcha de ma joue et une main chaude me prit la main et la dirigea dans l’assiette.

  • Voilà. dit-il.

Voilà ? « Voilà » c’est tout ce qu’il a à dire, il ne s’est pas rendu compte que j’étais au bord de m’évanouir de honte ?

  • Pomme de terre à 11h.

  • merci… répondis-je timidement. (ah ! la honte !)

Bizarre qu’il ne se moque pas, bien sûr il a rit mais ce n’était pas méchamment je m’en rends bien compte, mais il aurait pu se moquer, à mon avis j’ai dû faire de sacrés dégâts à côté de mon assiette.

  • Donc…commençai-je.

  • Donc. m’imita-t-il.

  • Tu…comptes intégrer ma classe ?

  • Oui, ça sera plus facile pour prendre tes notes, tu crois pas ?

  • J’ai des amies qui peuvent le faire, tu sais ? lui dis-je alors.

  • Je m’en doute, mais tes amies ne t’ont pas renversé ce matin avec un vélo. argumenta-t-il. Sans parler qu’il faut que je te surveille pour notre pari.

  • Tu sais si c’est juste de la culpabilité c’est bon je t’ai déjà pardonné, donc ce n’est pas la peine de te donner tant de mal pour ça.

  • Tu es en quelle classe ? continua-t-il en ignorant ce je venais de lui dire.

  • Je suis en 1ère L2.

  • Non, c’est pas vrai ! s’exclama-t-il soudain.

  • Comment dois-je prendre cette exclamation ? prenant un ton faussement offensé.

  • Tu es en L, moi aussi. Je suis en 1ère L1, eh bien ça sera plus facile de me faire intégrer dans ta classe que prévu. répondit-il.

  • Cool. dis-je alors en me forçant à sourire.

Non !!! Pitié mon dieu ! C’est pas vrai toutes les forces de la nature se sont rebellées contre moi ou quoi ?! Qu’est-ce que j’ai fait de mal pour mériter ça ?! Dites-le moi ! En plus, je dois bien admettre que ce pari m’embête vraiment, comme si j’avais que ça à faire me trouver un petit ami, en plus maintenant que je vois plus rien. Ah au fait sachez que le garçon dont je suis ou plutôt j’étais attiré depuis la sixième est toujours dans ma classe, mais rassurez-vous ça m’est passé, je ne pense plus à lui ou du moins je veux le croire. Oui, ça été un peu long, mais vu que je n’ai jamais osé lui parlé et que lui ne s’est jamais intéressé à une pauvre fille comme moi eh bien…disons que je ne peux pas vraiment dire que j’espérais quelque chose ou que j’attendais quelque chose de sa part.

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Commentaires
J
Intéressant tout ca =)<br /> J'ai lu le premier chapitre et je suis pressé de lire le second, tu rends compte? <br /> MDR
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